Last Updated on 26 septembre 2021 by Equipe redaction
Fertilité et pesticides : l’association Générations Futures demande au gouvernement d’appliquer le principe de précaution sur les perturbateurs endocriniens.
Le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire(1) qui a été publié récemment passe en revue les études existantes sur : la fertilité du couple, la qualité du sperme ; l’évolution des malformations de l’appareil génital, la fertilité en fonction des expositions professionnelles et le cancer des testicules. Un constat sans appel : le pourcentage de couples sans grossesse après un an sans contraception est actuellement de l’ordre de 15 à 25%, « Ce qui constitue un problème de santé non négligeable », selon le BEH.
A cela les scientifiques ajoutent le constat de la baisse de la concentration spermatique, d’une augmentation de malformations génitales chez le garçon (cryptorchidies et hypospadias), d’une augmentation des cas de cancers des testicules depuis 20 ans.
Les responsables ? Le BEH pointe également des responsabilités à tous ces problèmes de santé, mises en évidence par de nombreuses études.
- Une méta-analyse de 91 études, publiées depuis 2000, montre que l’exposition à certains pesticides de type pyréthrénoïdes, carbamates et organophosphorés est liée à un allongement du délai nécessaire pour concevoir.
- 10 des 12 études étudiant l’exposition aux pesticides, font un lien direct avec une anomalie du sperme.
- Une étude associe le travail des parents comme agriculteur et le risque d’hypospadias…